The challenge of producing sufficient food to feed a growing world population cannot now be met by industrialized and green revolution agriculture as production is currently at or above a sustainable level. Future growth has to occur on resource-poor and marginal lands, where farmers have little or no access to external resources or research and extension support. A precedent for such growth occurred during the agricultural revolution in Britain. Over a period of two centuries crop and livestock production increased 3–4 (...) fold as innovative technologies and techniques developed by farmers were extended to other farmers through tours, farmer groups, open days, and publications, and then adapted to local conditions by rigorous experimentation. These technologies maximized the use of on-farm resources at a time when there was no government ministry of agriculture, no research stations, and no extension institutions. But at the same time as this revolution in on-farm resource use, agriculture also expanded into uncultivated lands, increasing aggregate production but destroying common property resources and so threatening the livelihoods of the poor. (shrink)

The intrinsic dynamics andinnovative potential of the rural poor in Chinacan be illustrated by the phenomena of farmerinnovation circles in north Shaanxi.These are informal networks used by farmers tocollaborate on technology learning andagricultural production. Though not limited tospecific geographic locations, these circlesare particularly important in the marginalareas of rural China where the complexity ofthe geographic environment, the diversity offarmer demands, and the inefficiency of formalagricultural extension networks impede thespread of new agricultural technologies. Socialconnectedness in the form of householdcommunication networks, technology (...) learninggroups, and inter-village links aids people's collective capacity to work together. In thestudy of 50 villages in this remote region, itwas found that households with more connectionswere more likely to adopt a range of newtechnologies, and so had higher income. Adetailed case study shows how collective actioncan lead to environmental improvements thatfurther increase incomes. It is concluded thatif there is to be sustainable development inthe marginal areas of China, then there willclearly need to be closer communication andinteraction between agricultural professionalsand rural communities. (shrink)

The Protein Ontology (PRO) provides a formal, logically-based classification of specific protein classes including structured representations of protein isoforms, variants and modified forms. Initially focused on proteins found in human, mouse and Escherichia coli, PRO now includes representations of protein complexes. The PRO Consortium works in concert with the developers of other biomedical ontologies and protein knowledge bases to provide the ability to formally organize and integrate representations of precise protein forms so as to enhance accessibility to results of protein (...) research. PRO (http://pir.georgetown.edu/pro) is part of the Open Biomedical Ontologies (OBO) Foundry. (shrink)

L'histoire de la métaphysique, pense Martin Heidegger, est une histoire de l'oubli de l'Etre. La technique moderne opère dans le vide de l'Etre, dans la pénurie de l'Etre et éloignée de l'Etre. La technique moderne est un mode de dévoilement dans ce sens qu'elle provoque la nature. Dès lors, l'essence de la technique, pense Heidegger, n'est rien de technique, elle est l'arraisonnement.

Jules Janssens a construit une œuvre importante, qui, pour de nombreux chercheurs, a ouvert des perspectives de recherches nouvelles et fécondes. Ses travaux ont fait date. Ils portent principalement sur la philosophie d'Avicenne, ses sources, ses rapports avec la pensée musulmane, son influence sur la théologie ash'arite (al-Ghazālī, Fakhr al-Dīn al-Rāzī) et sa réception dans le monde latin. Pour lui rendre hommage, quatorze collègues et amis de renommée internationale se sont réunis pour poursuivre ses réflexions sur ces thèmes. L'ouvrage (...) qui en est issu offre un état des lieux de la recherche contemporaine sur Avicenne et sa postérité arabo-latine. (shrink)

La guerre civile révolutionnaire au Salvador a fait irruption dans la vie des femmes et les a précipitées hors des cuisines. Si un certain nombre d'entre elles en ont profité pour bousculer leur destin séculaire, tenter de prendre en mains leur propre vie et l'avenir du pays en participant activement au projet révolutionnaire, beaucoup d'autres se sont contentées de subir, non sans héroïsme, la violence, la terreur et la misère supplémentaire produites par la guerre. La guerre n'a rien laissé intact, (...) mais les rapports sociaux de sexes, particulièrement résistants, n'ont pas été modifiés radicalement. Ce n'est qu'avec le retour à la paix que, fortes de leur expérience acquise dans la lutte, des femmes ont véritablement pu commencer à lutter pour leurs propres besoins et rêves et à construire un fort mouvement de femmes qui s'oriente vers des positions féministes autonomes. (shrink)

La guerre civile révolutionnaire au Salvador a fait irruption dans la vie des femmes et les a précipitées hors des cuisines. Si un certain nombre d'entre elles en ont profité pour bousculer leur destin séculaire, tenter de prendre en mains leur propre vie et l'avenir du pays en participant activement au projet révolutionnaire, beaucoup d'autres se sont contentées de subir, non sans héroïsme, la violence, la terreur et la misère supplémentaire produites par la guerre. La guerre n'a rien laissé intact, (...) mais les rapports sociaux de sexes, particulièrement résistants, n'ont pas été modifiés radicalement. Ce n'est qu'avec le retour à la paix que, fortes de leur expérience acquise dans la lutte, des femmes ont véritablement pu commencer à lutter pour leurs propres besoins et rêves et à construire un fort mouvement de femmes qui s'oriente vers des positions féministes autonomes. (shrink)

Doubts on Avicenna: A Study and Edition of Sharaf al-Dīn al-Masʿūdī’s Commentary on the Ishārāt. By Ayman Shihadeh. Islamic Philosophy, Theology and Science, Texts and Studies, vol. 95. Leiden: Brill, 2016. Pp. viii + 289. $126, €97.

Cette édition numérique a été réalisée à partir d'un support physique, parfois ancien, conservé au sein du dépôt légal de la Bibliothèque nationale de France, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l'exploitation des Livres indisponibles du XXe siècle. Pages de début Préface La section de la ligne dans la République (VI 509d 26-28) Le problème de la mesure dans la perspective de l'Être et du non-Être Sur les principes des mathématiques chez Aristote et Euclide (...) Sur la définition euclidienne de la droite L'analyse et la synthèse selon Ibn al-Haytham Histoire de la théorie des parallèles Implicit versus explicit geometrical methodologies: The case of construction Descartes and Galileo: The quantification of time and force L'analogie et la pensée mathématique La naissance du projectif L'usage philosophique des mathématiques au XVIIesiècle Pages de fin. (shrink)

Résumé Cet article est une approche stylistique de l’oeuvre de Claude Lévi-Strauss. Partant de l’hypothèse que pour lui le discours des sciences humaines doit rechercher l’homologie structurale avec son objet et le traduire, nous nous proposons d’étudier, dans Tristes tropiques, les Mythologiques et Regarder écouter lire, le style de pensée de Lévi-Strauss dans l’étude des productions artistiques. Or si un discours doit traduire la structure et la forme de mythes comme d’objets non-discursifs tels que des oeuvres plastiques, quelle forme doit-il (...) adopter? Cette recherche est aussi bien formelle que théorique, puisque Lévi-Strauss entend trouver un mode d’écriture qui traduise et rende visible le fonctionnement de l’esprit dans la création. Cet article tente de répondre à cette question en décrivant comment Lévi-Strauss altère progressivement ses modèles stylistiques, plaçant d’abord son écriture sous l’égide de l’analyse structurale, puis de la musique et du mythe, et enfin du collage. (shrink)

Le grand humaniste, Andrea Alpago, médecin et philosophe, fut aussi un traducteur notoire. Parmi ses traductions d’œuvres arabes en Latin figure une œuvre de jeunesse d’Avicenne, le Kitāb fī l-nafs ‘alā sunnat al-ikhtiṣār. Mais il ne se contenta pas de traduire simplement ce traité. Il ajouta à sa traduction un commentaire suivi. Même si tout indique que ce commentaire ne fut pas entièrement achevé, il mérite l’attention. En effet, on n’y trouve pas seulement l’expression de la façon dont Alpago a (...) compris ce texte, mais aussi des indications concernant les motifs qui l’ont poussés à le traduire, ainsi qu’à traduire d’autres textes avicenniens en relation avec l’âme. Comme la compréhension d’un texte est inévitablement liée à la façon dont celui-ci a été traduit, l’analyse du commentaire est précédée par une brève étude de la méthode de traduction d’Alpago, en prêtant particulièrement attention à ce qui en constitue les points forts, mais aussi les points faibles. (shrink)

[1] Il n’est pas sûr que ceux qui croient à la liberté agissent autrement que ceux qui n’y croient pas. L’incertitude est fâcheuse en un siècle où seules comptent les conséquences empiriques. Mais on ne se débarrasse pas si aisément de la métaphysique. Car a-t-on le droit de punir un criminel qui se croirait libre mais ne le serait pas? La détermination des actions humaines par l’éducation et la société est l’argument majeur de ceux, aujourd’hui nombreux et puissants, qui s’opposent (...) aux sanc... (shrink)

[1] Les paléontologues constatent que, mesuré en genres, le taux d’évolution de nos ancêtres et collatéraux directs a été exceptionnellement rapide. En 160 millions d’années, on compte seulement huit genres d’ammonites. Il faut encore 60 millions d’années pour huit genres de chevaux, mais il n’en faut plus que 12 millions pour quatre genres d’hominoïdes et un seul, le dernier, pour trois genres d’hominidés. Pour expliquer une telle accélération, on suppose que la sélection a dû agir sur un no...

[1] Les paléontologues constatent que, mesuré en genres, le taux d’évolution de nos ancêtres et collatéraux directs a été exceptionnellement rapide. En 160 millions d’années, on compte seulement huit genres d’ammonites. Il faut encore 60 millions d’années pour huit genres de chevaux, mais il n’en faut plus que 12 millions pour quatre genres d’hominoïdes et un seul, le dernier, pour trois genres d’hominidés. Pour expliquer une telle accélération, on suppose que la sélection a dû agir sur un no...

L'economique et la politique different non seulement dans la mesure ou different elles-memes une societe domestique et une cite (car ce sont la les objets respectifs de ces disciplines), mais encore en ce que la politique est l'art du gouvernement de plusieurs, et l'economique celui de l'administration d'un seul (...). Les parties composant une societe domestique sont d'une part l'homme, et d'autre part la propriete. Mais etant donne que la nature d'une chose determinee doit etre consideree d'abord dans ses parties (...) constitutives les plus petites, il n'en saurait etre autrement pour la societe domestique. (shrink)

Cet ouvrage est le fruit d'une recherche approfondie dans le champ de l'esthétique et de l'herméneutique des traditions orales africaines. Il est remarquable par sa singularité et son niveau d'élaboration philosophique. Il aura fallu traverser le triple brouillage des codes culturels eux-mêmes, de l'acculturation notamment coloniale, et du particularisme des études ethnologiques et philosophiques alors disponibles. Il aura fallu, en outre, mettre en oeuvre une démarche d'analyse régressive permettant de décliner les catégories qui, en deçà des normes et des procédés (...) constituant le système des réponses, les font tenir ensemble. L'oeuvre n'est pas une invite à un repli passéiste de la culture négro-africaine sur elle-même. Il faut y voir plutôt une tentative de détermination d'un "fonds de sens" susceptible de réappropriations différentes. (shrink)

How to find freedom from fear: Buddhist teachings that really work, from a respected contemporary teacher. Fear is something that's such a part of our lives that it doesn't seem it would be possible to live without it. This book disputes that claim in a powerful way. Gaylon Ferguson presents traditional Buddhist teachings to show that the fear that so often wreaks havoc on us is in fact quite insubtantial—and it's mostly something we create ourselves. If we can learn to (...) see that, it becomes pretty simple to un-create it, and we also discover that there's a natural fearlessness in us that goes far deeper than fear. With this natural bravery as our foundation, we can live our own lives more effectively and also be a better help and comfort to others. (shrink)

La postérité, on le sait, ne fait pas toujours dans le détail. Elle distribue les bons et les mauvais points suivant une logique qui apparaît parfois très arbitraire. Jules de Gaultier, philosophe original, lecteur attentif de Schopenhauer et de Nietzsche, surtout connu pour avoir donné ses lettres de noblesse à la notion de Bovarysme, en sait quelque chose. Ayant joui d'une certaine reconnaissance en son temps il est tombé, depuis de longues décennies dans un oubli quasi-total. L'essentiel de la (...) philosophie de Jules de Gaultier réside dans la certitude que " toute réalité qui se connaît elle-même se connaît autre qu'elle n'est. " Tous les élans vers le réel sont vains : l'homme ne peut avoir qu'une vision faussée du monde. Toutes les reconstructions de la réalité phénoménale, même les plus prétendument scientifiques, ne sont que des reconstitutions illusoires et mensongères de ce qui est réellement. Dans ce contexte, l'homme n'a que deux alternatives " croire " ou " contempler " ; soit il se noie dans le réel sans se poser de questions, à la manière du croyant accroché à sa foi, soit il adopte, vis-à-vis du monde qui l'entoure une attitude spectaculaire qui, si elle ne lui permet pas d'en saisir les mécanismes profonds, l'empêche d'être dupe de ses illusions. La pensée sans concessions de Jules de Gaultier nous entraîne, certes, dans les dédales d'un monde inquiétant, tragique même, sans consistance réelle, sans but ; mais elle rend également à l'homme toute sa dignité et lui redonne les rênes de son destin : le réel n'est rien d'autre que ce que je veux qu'il soit, nous dit Jules de Gaultier... Conclusion effrayante pour beaucoup ; ultime consolation pour les plus sages. (shrink)

Une sensibilité possédant le bonheur n'engendrerait ni métaphysique, ni philosophie. C'est le mécontentement, c'est une sensation de malaise qui détermine l'esprit à s'inquiéter et à se mettre en mouvement pour chercher un remède. Au cours d'une première tentative il s'avise de vouloir réformer la vie. La vie étant ressentie comme un mal, il lui semble que les choses soient autrement qu'elles ne doivent être, il veut qu'elles deviennent autres qu'elles ne sont et c'est cette tentative de réformer l'existence, cet espoir (...) qu'elle deviendra autre qu'elle n'est qui engendre toutes les démarches du messianisme. Cette tentative échoue : parvenue à ses formes les plus hautes, elle se manifeste comme impliquant une contradiction avec elle-même. Il apparaît que sa réussite, fût-elle, par impossible, possible, aurait pour effet de révéler cette contradiction. C'est alors qu'une autre tentative se produit et recherche si ce n'est pas faute de négliger un des éléments impliqués dans l'existence, si ce n 'est pas en raison de l'erreur de perspective déterminée par cette négligence, que l'existence se révèle à sa propre vue sous ce jour défavorable. Cette seconde tentative aboutit sous les auspices de la sensibilité spectaculaire à montrer qu'il ne faut rien changer qu'un point de vue, et que l'existence comporte en elle-même et en fonction du jeu immanent qui l'anime sa justification immédiate. Jules de Gaultier. (shrink)

ResumeUn énoncé p est nécessaire, selon Chrysippe, si et seulement si p est vrai et si, étant susceptible ?on;être faux, les circonstances extérieures s'opposent à ce qu'il soit faux. On s'appuie sur cet éclaircissement pour construire le carré ou plutôt les deux carres des modalités. Ce qu'il y a de spécifique dans la logique de Chrysippe, c'est que du nécessaire àľimpossible que non la conséquence est valide, mais qu'il n'en va pas de même pour la conséquence converse.SummaryA sentence p is (...) necessary, according to Chrysippe iff p is true and, p being susceptible of being false, the external circumstances prevent it from being false. This explanation is used in order to construct the modal square or rather the two modal squares. Something is specific in the Chrysippean logic: from the necessity of p we may validly conclude that it is impossible that not p, while the converse conclusion is not valid.ZusammenfassungNach Chrysipp ist ein Satz p dann und nur dann notwendig, wenn p wahr ist und falls p falsch sein könnte, die äusseren Umstände verhindern, dass p falsch ist. Auf diese Bestimmung aufbauend wird das Quadrat – oder werden vielmehr die beiden Quadrate – der Modalitäten konstruiert. Das Besondere an Chrysipps Logik lässt sich daran erkennen, dass von der Notwen‐digkeit von p auf die Unmöglichkeit von nicht‐p geschlossen werden darf, nicht aber umgekehrt. (shrink)

I wish now to return to the elementary characterization of languagehood in section III and its rationalization in section IV and say something by way of conclusion. The account given may or may not have a large number of fascinating and important consequences, but I shall confine myself to a couple of minor points and one not so minor.Let us suppose that there are either an infinite number of extra-linguistic entities (which seems plausible) or an infinite number of possible expressions (...) (inscriptibles). Then, since the Descriptive Part of a language is just a finite mapping of expressions onto entities, there will be an infinite number of languages. The point is pretty obvious anyway. A language is presumably a linguistic structure (whatever that is) thatcould be used by intelligent creatures in exchanging information and in doing logic. There is no reason at all to suppose that the number of such structures is finite.The second minor point is derivative. There is no essential differencequa languages between the so-called natural languages and the so-called artificial languages. Consider hammers. Some hammers are actually used to drive nails. Some perish in warehouse fires before they ever have that honor. But all are equally hammers. It's the same with languages. Some are actually used, the vast majority, including the “artificial” languages defined in semantics books, are never used. But apart from differences in richness and complexity, all are equally languages.8But the major point I wished to bring out in this paper is the contrast between a language and its use, or, if you like, between a language and speech behaviour. I labored the distinction in my introductory remarks and in the body of the paper I offered a sketch of a purely semantical definition of ‘language’. Insofar as the apparatus goes any distance towards bringing order out of chaos then this circumstance vindicates the distinction. We say that Alexander is able to ride Bucephalus and is able to speak Greek. Just as in the first case we distinguish between what Alexander is able to do, namely ride Bucephalus, and what he is able to ride, namely, Bucephalus, so in the second we should distinguish between what Alexander is able todo, namely, speak Greek, and what he is able tospeak, namely, Greek. Strictly speaking, of course, we have to recognize the linguistician's commonplace distinction, within use, between the ability or competence to speak (use) a language and specific exercises of that ability, or performances9. This is the distinction between ‘He speaks English’ and ‘He is now speaking English’.Another example, closer to present concerns. We would have no trouble distinguishing between the ability to play the Bach Chaconne and performances of the Chaconne on the one hand, and on the other, the Chaconne itself; between what the violinist is able todo (viz., play the Chaconne) and what he is able to play (viz., the Chaconne). And once we accept the distinction we would expect to be able to describe the Chaconne —which is a sequence of sounds - independently of the behavior involved in playing it. An unedited score in fact does this. It is the violinteacher who talks about double stopping and so on.10 In the same way, it seems to me, if we accept the distinction between a language and its use we commit ourselves to discovering ways of giving a phonological-syntactical-semantical characterization of a languagewithout reference to behavior, without employing the word ‘uses’ - and this demand has exactly the same rationale as the demand that we keep psychology out of logic. Then in pure pragmatics, the word ‘uses’ comes into its own. (shrink)

The purpose of this study is to reveal the function of the concept of Infāq, which is included in the terminology of the Qurʾān itself, in social assistance and solidarity. Poverty has always been one of the social problems from past to present. Although it is analyzed differently in each society via different criteria, poverty generally refers to the condition in which a person lacks the basic necessities for a minimum living standard. Unfortunately, millions of people starve for basic biological (...) and social needs such as nutrition, shelter, education, health, and even water. This is a shame for the humanity. There are both international and national charities working to reduce the misery and poverty. However, due to socio-economic and structural problems such as globalization, disproportion in income distribution, unemployment, overpopulation, economic crises, lack of social security systems, and wars, poverty rises gradually and it is still one of the major social problems needed to be solved. Islam which is the last one of Abrahamic religions and its holy book Qurʾān consider social cooperation and solidarity pretty important within the context of Infāq and hold the believers responsible for the organization of social life. Infāq is an umbrella concept in the Qurʾān, referring to all expenses and cooperation in the name of Allah and it is one of the main qualities of believers. Infāq, which includes other forms of cooperation such as obligatoryalms (zakāt) and charity (ṣadaqā), enables a person to share his tangible values with those who have worse life conditions than himself. In this way, the Quran aims to promote human relations and thereby enhancement and peace in the society. In other words, Infāq aims to eliminate social injustice which refers to social and economic inequalities, to protect the economically weak people against the difficulties in life, and thereby, to maintain economic and social stability. Helping the needy is a powerful path toward having spiritual peace, removing selfish feelings, and keeping emotional wellbeing. People with good mental health will be able to build more humane relationships with others. It is obvious that Infāq would play an important role inbuilding a sense of fellowship and trust. A wealth of person who shares his wealth with the poor will be deemed legitimate by the needy people. Thus, the needy people would be freed from negative feelings and behaviors such as jealousy, incapacity, hatred, bullying, and hostility, and feel a sense of fellowship and gratitude towards those who have better life conditions. One of the most important reasons for robbery, extortion, purse-snatching, and etc., which are currently occurring more frequently, is economic deprivation. Considering the fact that this kind of incidents takes place more frequently in poor countries than developed ones, it is obvious that Infāq has a strategic role in fulfilling the basic needs of the needy. Poverty might be linked to violence, which might end up with murder. Infāq which is divine cooperation approach would take an important role in fighting against criminal incidents that cause fear and indignation. Moreover, the Quran does not specify any certain economic condition to be able to do Infāq, and thereby, it makes people with various economic abilities become a part of the social cooperation. As everyone would take care of people who are relatively worse off, interindividual trust will be strengthen and circle of cooperation will be expanded. According to the Qurʾān, people’s all goods and possessions actually belong to Allah. People are just the trustees of this wealth. Allah grants as much wealth as He wills to whomever He wills. While the rich is responsible for sharing their wealth with the needy, the poor is responsible for bearing the troubles caused by poverty with patience and endeavoring to make money in a halal way. Unless Infāq is done in order to please Allah, it does not have any significance in the presence of Allah. The reason why people have different material living conditions is that both the poor and the rich are subject to test. Thus, they would get rewards for hereafter besides the sustaining of social unity and solidarity. Allah is the only warrantor of the tangible and spiritual wealth gained in return for Infāq. (shrink)

Dans cet article j’examine la situation de la Nouvelle Académie dans la classification du scepticisme élaborée par Jules Vuillemin. Celui-ci, dans une étude intitulée « Une morale est-elle compatible avec le scepticisme? », a distingué quatre types de scepticisme : le scepticisme radical, celui de Pyrrhon ; le scepticisme esthète ou raffiné, celui d’Aristippe ; le probabilisme individuel, celui de Carnéade ; et le probabilisme démocratique, celui de Hume. Or cette classification présente de multiples difficultés. Est-il légitime de faire (...) usage à propos de la Nouvelle Académie du concept de « scepticisme » qui la définit beaucoup plus par rapport au néopyrrhonisme d’Enésidème et de Sextus Empiricus que par rapport à ses racines platoniciennes? Comment ignorer le fait que les arguments de Carnéade n’étaient pas formulés propria persona, mais dans un processus dialectique anti-stoïcien? Et que dire de tous les textes qui, notamment sur la question du plaisir, ne correspondent pas à son analyse? Et pour terminer, le fait que Villemin cite pour l’essentiel le témoignage cicéronien, pose le problème des différences sémantiques entre le latin et le grec. (shrink)

Dans cet article j’examine la situation de la Nouvelle Académie dans la classification du scepticisme élaborée par Jules Vuillemin. Celui-ci, dans une étude intitulée « Une morale est-elle compatible avec le scepticisme? », a distingué quatre types de scepticisme : le scepticisme radical, celui de Pyrrhon ; le scepticisme esthète ou raffiné, celui d’Aristippe ; le probabilisme individuel, celui de Carnéade ; et le probabilisme démocratique, celui de Hume. Or cette classification présente de multiples difficultés. Est-il légitime de faire (...) usage à propos de la Nouvelle Académie du concept de « scepticisme » qui la définit beaucoup plus par rapport au néopyrrhonisme d’Enésidème et de Sextus Empiricus que par rapport à ses racines platoniciennes? Comment ignorer le fait que les arguments de Carnéade n’étaient pas formulés propria persona, mais dans un processus dialectique anti-stoïcien? Et que dire de tous les textes qui, notamment sur la question du plaisir, ne correspondent pas à son analyse? Et pour terminer, le fait que Villemin cite pour l’essentiel le témoignage cicéronien, pose le problème des différences sémantiques entre le latin et le grec. (shrink)

Dans la première partie de son article « Une morale est-elle compatible avec le scepticisme? », Jules Vuillemin propose une interprétation du scepticisme de Pyrrhon d’Élis et s’interroge sur sa compatibilité avec une vie morale. La présente contribution s’attache à resituer la lecture de Vuillemin dans l’histoire du pyrrhonisme ainsi que dans les débats récents à son sujet, et à la discuter en la comparant au néo-pyrrhonisme de Sextus Empiricus. À suivre Vuillemin, Pyrrhon suspend son jugement par rapport à (...) tout, y compris ses impressions. Cette suspension universelle provoquerait une impassibilité totale et fournirait une ligne de conduite, mais serait assez difficile à adopter. Nous suggérons que suspendre son jugement sur ses propres impressions n’est pas difficile, mais impossible ; que la façon dont, selon Vuillemin, cette suspension fournirait au sceptique une ligne de conduite implique une contradiction ; et qu’il existe une autre façon d’expliquer comment le sceptique peut, dans certaines limites, maintenir une ligne de conduite. (shrink)

Dans la première partie de son article « Une morale est-elle compatible avec le scepticisme? », Jules Vuillemin propose une interprétation du scepticisme de Pyrrhon d’Élis et s’interroge sur sa compatibilité avec une vie morale. La présente contribution s’attache à resituer la lecture de Vuillemin dans l’histoire du pyrrhonisme ainsi que dans les débats récents à son sujet, et à la discuter en la comparant au néo-pyrrhonisme de Sextus Empiricus. À suivre Vuillemin, Pyrrhon suspend son jugement par rapport à (...) tout, y compris ses impressions. Cette suspension universelle provoquerait une impassibilité totale et fournirait une ligne de conduite, mais serait assez difficile à adopter. Nous suggérons que suspendre son jugement sur ses propres impressions n’est pas difficile, mais impossible ; que la façon dont, selon Vuillemin, cette suspension fournirait au sceptique une ligne de conduite implique une contradiction ; et qu’il existe une autre façon d’expliquer comment le sceptique peut, dans certaines limites, maintenir une ligne de conduite. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:BOOK REVIEWS 263 articles, and supplementing his anthology of Wright (Liberal Arts Press). The biographical chapter presents Wright as an attractive character among devoted friends and also as a solitary, original scientist. Wright's primary achievement was to apply utilitarian principles to Darwinian natural selection theory. Since Darwin himself made no such attempt, nor did John Stuart Mill, and since Darwin showed an evident interest in Wright's attempt, this represents (...) a major contribution to evolutionary theory. On the negative side, too, Wright was incisive in his criticisms of Spencer, Mivart, Hamilton, Mansel, and Lewes. The pragmatic strains in Wright's philosophical method were incidental to his primary interest in showing that sciences are metaphysically "neutral." But his influence on Peirce and James was direct and strong, both on their cosmological and methodological doctrines. He deserves to be mentioned as the prime mover in this trinity of early pragmatism and naturalism, but since his own writings were relatively few and scattered, his historical importance rests largely on the use which Peirce and James made of his ideas and the development which they gave to his philosophy. HER~VRTW. SCHNEIDER Claremont, California Propos sur Jules Lequier: Philosophe de la libert~--R~flexions sur sa vie et sur sa pens~e. Par s Callot. (Paris: l~ditions Marcel Rivi~re et Cie, 1962. Pp. 142 [1]. Biblioth6que Philosophique.) L'oeuvre de Jules Lequier est importante. Nos philosophes am~ricains Charles Hartshorne et William L. Reese en ont fait un grand ~loge dans leur Philosophers Speak of God (pp. ix, 17, 109, 118, 227-230). Dans ce nouveau livre I~mile Callot nous donne des rfiflexions, des considerations, vraiment des Propos sur Jules Lequier en occasion du centenaire de la mort de Lequier (1862). La vie de Lequier est incontestablement dramatique. N~ en 1814 en Br6tagne off il passa son enfance, Lequier subit l'influence de son pays natal, de sa m~re dont il ~tait le ills unique, et d'une 6ducation profond~ment catholique. I1 entra ~t l'l~cole Polytechnique et il en sortit peu apr~s. Mais il y connut Renouvier et c'est grace ~ Renouvier que la pens~e de Lequier nous est connue. Renouvier intercala dans ses livres des fragments de Lequier et en publia des bonnes pages sous ce titre La recherche d'une premiOre v~rit& A l'~ge de 37 ans Lequier eut un acc6s de dfimence. Puis il eut un amour exaltfi pour une jeune fille qui le refusa en mariage. Lequier mourut, noy~, ~t l'~ge de 48 ans. De sa fin il nous est impossible de savoir si elle a 6t~ un suicide ou un accident, mais Lequier garda toujours con- 264 HISTORY OF PHILOSOPHY science de son g6nie: "Je crois avoir trouv6 un myst~re merveilleux de simplicitY, de profondeur et de t~n6bres: quelque chose h quoi nul ne pense." Lequier est un philosophe de la libert& Tout philosophe part de l'id& de v~rit~, cela est n&essaire, mais la prudence exige qu'on la mette sans cesse en cause. Comme Vinet (1797-1847) a dit, "La v6rit~, sans la recherche de la verit6, n'est que la moiti~ de la v~rit& On ne salt bien que ce qu'on n'a pas su toujours; on ne croit bien qu'apr& avoir dour6; on n'est vainqueur qu'apr6s avoir &6 vaincu. Et c'est pourquoi, en cette mati~re, notre premier effort doit avoir pour objet de mettre l'homme en demeure de choisir." Lequier avait eu tr& fort le sentiment du d&erminisme universel. Mais, au moment oth la croyance ~ la n&essit6 semblait devoir triompher dans son esprit, il la rejetta brusquement "par une r&olte de l'&re entier." Selon Lequier, la premiere et fondamentale d6marche de l'esprit est une affirmation de la libert~ par la libert6 m~me. La libert~ ne cr& pas la v6rit6, mais la croyance en la libert6 est une premi6re v6rit6. Sans cette croyance, on ne peut rien chercher et rien d&ouvrir. Mais l'homme, auteur de ses actes par la libertY, ne l'est pas de sa libert& Le Dieu de la Bible est un &re infini qui rien ne peut &happer. Ainsi le probl6me entier de la pr6destination se pose ici de nouveau. Et Lequier d&ouvre une solution originale: Si Dieu... (shrink)

Le centenaire de la Grande Guerre a donné un nouvel élan à la publication d’archives de soi sur l’événement, notamment de correspondances souvent découvertes dans les greniers familiaux par la génération des petits-enfants. Spécialiste d’histoire ouvrière et de l’histoire sociale de la guerre, Rémy Cazals n’a pas de lien de parenté avec Marie-Louise et Jules Puech mais il les connait bien, pour avoir écrit sur l’un des grands amis de Jules, le Mazamétain Albert Vidal et pour avoir sauvé (...) les a... (shrink)

Dans les textes inédits « Effets moraux de l’accélération de l’histoire» et « Sommes-nous libres?», Jules Vuillemin montre un visage peu connu : celui d’un observateur engagé de son époque. Il y critique des mouvements sociaux et politiques contemporains – mai 1968 et la réforme du Code pénal de 1989 – en s’appuyant sur des considérations métaphysiques et morales. Plus que des tribunes politiques, ces textes montrent que la politique n’est pas, pour Vuillemin, simple affaire d’« opinion» et que (...) l’engagement n’a de valeur que soutenu par l’argumentation. (shrink)

Dans les textes inédits « Effets moraux de l’accélération de l’histoire» (1969-1970) et « Sommes-nous libres?» (1989-1990), Jules Vuillemin montre un visage peu connu : celui d’un observateur engagé de son époque. Il y critique des mouvements sociaux et politiques contemporains – mai 1968 et la réforme du Code pénal de 1989 – en s’appuyant sur des considérations métaphysiques et morales. Plus que des tribunes politiques, ces textes montrent que la politique n’est pas, pour Vuillemin, simple affaire d’« opinion» (...) et que l’engagement n’a de valeur que soutenu par l’argumentation. (shrink)

Ouvrage dense et paru de façon tronquée, La Philosophie de l’algèbre de Jules Vuillemin (tomes I et II) peut sembler composite. Nous montrons au contraire que ce manifeste de la structure en philosophie n’est pas rhapsodie mais système : ses parties ne prennent tout leur sens que dans leur relation au tout. Loin de remettre en cause le résultat de l’analyse structurale, l’étude génétique met au jour un souci constant de préservation de la systématicité au fil des transformations successives.

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:BOOK REVIEWS 263 articles, and supplementing his anthology of Wright (Liberal Arts Press). The biographical chapter presents Wright as an attractive character among devoted friends and also as a solitary, original scientist. Wright's primary achievement was to apply utilitarian principles to Darwinian natural selection theory. Since Darwin himself made no such attempt, nor did John Stuart Mill, and since Darwin showed an evident interest in Wright's attempt, this represents (...) a major contribution to evolutionary theory. On the negative side, too, Wright was incisive in his criticisms of Spencer, Mivart, Hamilton, Mansel, and Lewes. The pragmatic strains in Wright's philosophical method were incidental to his primary interest in showing that sciences are metaphysically "neutral." But his influence on Peirce and James was direct and strong, both on their cosmological and methodological doctrines. He deserves to be mentioned as the prime mover in this trinity of early pragmatism and naturalism, but since his own writings were relatively few and scattered, his historical importance rests largely on the use which Peirce and James made of his ideas and the development which they gave to his philosophy. HER~VRTW. SCHNEIDER Claremont, California Propos sur Jules Lequier: Philosophe de la libert~--R~flexions sur sa vie et sur sa pens~e. Par s Callot. (Paris: l~ditions Marcel Rivi~re et Cie, 1962. Pp. 142 [1]. Biblioth6que Philosophique.) L'oeuvre de Jules Lequier est importante. Nos philosophes am~ricains Charles Hartshorne et William L. Reese en ont fait un grand ~loge dans leur Philosophers Speak of God (pp. ix, 17, 109, 118, 227-230). Dans ce nouveau livre I~mile Callot nous donne des rfiflexions, des considerations, vraiment des Propos sur Jules Lequier en occasion du centenaire de la mort de Lequier (1862). La vie de Lequier est incontestablement dramatique. N~ en 1814 en Br6tagne off il passa son enfance, Lequier subit l'influence de son pays natal, de sa m~re dont il ~tait le ills unique, et d'une 6ducation profond~ment catholique. I1 entra ~t l'l~cole Polytechnique et il en sortit peu apr~s. Mais il y connut Renouvier et c'est grace ~ Renouvier que la pens~e de Lequier nous est connue. Renouvier intercala dans ses livres des fragments de Lequier et en publia des bonnes pages sous ce titre La recherche d'une premiOre v~rit& A l'~ge de 37 ans Lequier eut un acc6s de dfimence. Puis il eut un amour exaltfi pour une jeune fille qui le refusa en mariage. Lequier mourut, noy~, ~t l'~ge de 48 ans. De sa fin il nous est impossible de savoir si elle a 6t~ un suicide ou un accident, mais Lequier garda toujours con- 264 HISTORY OF PHILOSOPHY science de son g6nie: "Je crois avoir trouv6 un myst~re merveilleux de simplicitY, de profondeur et de t~n6bres: quelque chose h quoi nul ne pense." Lequier est un philosophe de la libert& Tout philosophe part de l'id& de v~rit~, cela est n&essaire, mais la prudence exige qu'on la mette sans cesse en cause. Comme Vinet (1797-1847) a dit, "La v6rit~, sans la recherche de la verit6, n'est que la moiti~ de la v~rit& On ne salt bien que ce qu'on n'a pas su toujours; on ne croit bien qu'apr& avoir dour6; on n'est vainqueur qu'apr6s avoir &6 vaincu. Et c'est pourquoi, en cette mati~re, notre premier effort doit avoir pour objet de mettre l'homme en demeure de choisir." Lequier avait eu tr& fort le sentiment du d&erminisme universel. Mais, au moment oth la croyance ~ la n&essit6 semblait devoir triompher dans son esprit, il la rejetta brusquement "par une r&olte de l'&re entier." Selon Lequier, la premiere et fondamentale d6marche de l'esprit est une affirmation de la libert~ par la libert6 m~me. La libert~ ne cr& pas la v6rit6, mais la croyance en la libert6 est une premi6re v6rit6. Sans cette croyance, on ne peut rien chercher et rien d&ouvrir. Mais l'homme, auteur de ses actes par la libertY, ne l'est pas de sa libert& Le Dieu de la Bible est un &re infini qui rien ne peut &happer. Ainsi le probl6me entier de la pr6destination se pose ici de nouveau. Et Lequier d&ouvre une solution originale: Si Dieu... (shrink)

Résumé En 1880 fut créée au Collège de France une chaire d’Histoire des religions. Il s’agissait là d’un des moments forts de l’institutionnalisation de cette discipline en France. Il n’y eut pas alors d’élection, mais une nomination par le ministère. La presse rendit largement compte de l’affrontement entre les deux candidats. Jules Soury était alors le représentant d’un anticléricalisme virulent qui allait bien au-delà du catholicisme et qui affirmait que les religions étaient un archaïsme dont les sociétés évoluées finiraient (...) par se débarrasser. Le pasteur Albert Réville, qui l’emporta, était quant à lui le représentant du protestantisme libéral. On conserve aux Archives Nationales deux rapports défendant l’opportunité de cette création. L’un est de Jules Soury lui-même. Quant à l’autre, anonyme, nous pensons pouvoir l’attribuer à Ernest Renan. Nous publions ces deux textes inédits avec des notes explicatives. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:BOOK REVIEWS 249 Girolamo Balduino: Ricerche sulla logica della Scuola di Padova nel Rinascimento. By Giovanni Papuli. (Bark Lacerta, Universith di Bari, Pubblicazioni dell'lstituto di filosofia, 12, 1967. Pp. 313. no price.) The philosophers at the University of Padua during the late Middle Ages and Renaissance arc attracting much renewed interest. This study makes accessible again the logical philosophy of Girolamo Balduino, professor at Padua during the second quarter (...) of the sixteenth century. Like other thinkers of his period, 13alduino follows the logic of Aristotle, and looks for progress within the ancient and mediaeval tradition, not for radically new doctrines. He continues the traditional interpretation of Aristotle by Averroes, for whom logic is only an instrumental habitus, a tool or method of demonstration. About the final contribution of the school of Padua to the improvement of Aristotelian logic was the doctrine of regressive demonstration, where demonstration terminates in or discloses the definition. Zabarella's well-known teaching on this point seems to be derived entirely from Balduino. Contrary to the interpretation of Cassirer, followed by Randall, this regressive demonstration is not a universal method of inquiry and is not at all like, and not the historical source of, the new method of Galileo. Papuli's book is solidly based on the original Latin texts, in notes, which are of great value in view of the fact that Balduino's works have been out of print since 1573. Not all of Papuli's interpretations are beyond criticism (e.g., p. 296), but he has done a service in enabling us to reestablish contact with one of the last significant commentators on Aristotle's logic. PAUL J. W. MILLER University of Colorado Documents sur la vie de Jules-Cdsar Vanini de Taurisano. By Emile Namer. (Bari: Adriatica Editrice, n.d.=Univcrsith degli Studi di Bari, Pubblicazioni delFIstituto di Filosofia, II serie, Testi e Documenti, I. Pp. 196+22 facsimile illustrations) Giulio Cesare Vanini (1585-1619) ranks with Giordano Bruno as a modern hero of freedom of philosophical expression. He was tortured and then burned at the stake in Toulouse at the age of thirty-four, because of the unorthodoxy of his views. For this reason, he has drawn more attention than is perhaps deserved on the basis of his rather mediocre writings, which are little more than a tissue of plagiarisms culled from Pomponazzi, Cardano, J. C. Scaliger, and others. In this volume, Emile Namer has collected the scattered documents dealing with Vanini's life and activities. This is a valuable service, for it should enable scholars to disentangle fact from fiction and reality from myth. There has been so much heated discussion regarding Vanini that it is now time that someone should attempt to establish the precise facts and to reevaluate Vanini's place in intellectual history. In the past, writings about him have been governed more often by emotion than by reason. Namer prints documents from Naples, London, Paris, Simancas, and Toulouse. Some of these have been printed before in various journal articles, but it is valuable to have them all together in a single volume. In addition, he prints relevant excerpts concerning--as one of them put it--le douzi~me apostre de Satan, including material from Mersenne, Garasse, and others. He also includes a series of facsimiles of sample pages from the documents which he prints. All in all Namer's work is competently 250 HISTORY OF PHILOSOPHY done, though perhaps a bit more annotation to put the documents in historical perspective would have been desirable. In any case this little volume must be one of the bases for any future serious biographical or interpretative studies dealing with Vanini. Moreover, it shouM also be useful for scholars dealing with more general questions of seventeenth-century intellectual, religious, and social history. Unfortunately, there is no index, nor bibliography of earlier literature on Vanini, and the Introduction is perhaps too brief to orient the reader who has little previous knowledge of Vanini. CHARLES B. SCHMITT University oJ Leeds Tommaso Campanella: Renaissance Pioneer o[ Modern Thought. By Bernardino M. Bonansea. (Washington: Catholic University of America Press, 1969. Pp. xi 421. $14.50) This excellent critical study of the life and... (shrink)

Dans un texte inédit de 1979, Jules Vuillemin envoie au philosophe et logicien finnois Georg Henrik von Wright une liste des solutions à l’argu­ment Dominateur. De cette liste, comme de tous les textes de Vuillemin antérieurs aux ouvrages classificatoires des années 1980, le scepticisme est absent. Comment une telle absence peut-elle ne pas passer pour un manque? La raison est à trouver dans une conception thétique des systèmes philosophiques, qui longtemps accompagna chez Vuillemin la formulation logique des conflits métaphysiques. (...) Ce n’est qu’en renonçant dans les années 1980 à l’outil de démonstration de thèses qu’est la logique modale du premier ordre, au profit d’une analyse des attitudes linguistiques comme langage sous-jacent à sa classification, que Vuillemin put ouvrir au scepticisme les portes de sa classification synthétique, aux côtés des systèmes assertifs ou « thétiques » que sont le réalisme, le conceptualisme, le nominalisme et l’intuitionnisme. (shrink)

Dans un texte inédit de 1979, Jules Vuillemin envoie au philosophe et logicien finnois Georg Henrik von Wright une liste des solutions à l’argu­ment Dominateur. De cette liste, comme de tous les textes de Vuillemin antérieurs aux ouvrages classificatoires des années 1980, le scepticisme est absent. Comment une telle absence peut-elle ne pas passer pour un manque? La raison est à trouver dans une conception thétique des systèmes philosophiques, qui longtemps accompagna chez Vuillemin la formulation logique des conflits métaphysiques. (...) Ce n’est qu’en renonçant dans les années 1980 à l’outil de démonstration de thèses qu’est la logique modale du premier ordre, au profit d’une analyse des attitudes linguistiques comme langage sous-jacent à sa classification, que Vuillemin put ouvrir au scepticisme les portes de sa classification synthétique, aux côtés des systèmes assertifs ou « thétiques » que sont le réalisme, le conceptualisme, le nominalisme et l’intuitionnisme. (shrink)

Do participants in shared activity have mutual obligations to do their bit? This article shows this question has no one-size-fits-all answer and offers a pluralist account of the normativity of shared agency. The first part argues obligations to do one's bit have three degrees of involvement in shared activity. Such obligations might, obviously, bolster co-participants’ resolve to act as planned (degree 1). Less obviously, there also are higher and lower degrees of involvement. Obligations to do one's bit might provide our (...) agency-pooling mechanism. When they do, we act together by virtue of satisfying them (degree 2). Conversely, some shared activities involve no obligation (degree 0). In the second part, I argue shared agency theory is best served by a non-moralistic conception of obligation, one on which co-participants’ obligations need be neither strict-performance obligations, nor directed ones. Overall, my arguments suggest that we can choose how to coordinate normatively our shared activities. (shrink)

Research programs in empirical psychology from the past two decades have revealed implicit biases. Although implicit processes are pervasive, unavoidable, and often useful aspects of our cognitions, they may also lead us into error. The most problematic forms of implicit cognition are those which target social groups, encoding stereotypes or reflecting prejudicial evaluative hierarchies. Despite intentions to the contrary, implicit biases can influence our behaviours and judgements, contributing to patterns of discriminatory behaviour. These patterns of discrimination are obviously wrong and (...) unjust. But in remedying such wrongs, one question to be addressed concerns responsibility for implicit bias. Unlike some paradigmatic forms of wrongdoing, such discrimination is often unintentional, unendorsed, and perpetrated without awareness; and the harms are particularly damaging because they are cumulative and collectively perpetrated. So, what are we to make of questions of responsibility? In this article, we outline some of the main lines of recent philosophical thought, which address questions of responsibility for implicit bias. We focus on (a) the kind of responsibility at issue; (b) revisionist versus nonrevisionist conceptions of responsibility as applied to implicit bias; and (c) individual, institutional, and collective responsibility for implicit bias. (shrink)

Philosophers who have written about implicit bias have claimed or implied that individuals are not responsible, and therefore not blameworthy, for their implicit biases, and that this is a function of the nature of implicit bias as implicit: below the radar of conscious reflection, out of the control of the deliberating agent, and not rationally revisable in the way many of our reflective beliefs are. I argue that close attention to the findings of empirical psychology, and to the conditions for (...) blameworthiness, does not support these claims. I suggest that the arguments for the claim that individuals are not liable for blame are invalid, and that there is some reason to suppose that individuals are, at least sometimes, liable to blame for the extent to which they are influenced in behaviour and judgment by implicit biases. I also argue against the claim that it is counter-productive to see bias as something for which individuals are blameworthy; rather, understanding implicit bias as something for which we are liable to blame could be constructive. (shrink)